Quels compléments alimentaires pour améliorer la synthèse de l’oxyde nitrique ? (2022)

Article original :

Author: Kiani AK, Bonetti G, Medori MC, Caruso P, Manganotti P, Fioretti F, Nodari S, Connelly ST, Bertelli M.

Title: Dietary supplements for improving nitric-oxide synthesis.

Journal: Journal of Preventive Medicine and Hygiene

Volume: 63

Year: 2022

URL: https://doi.org/10.15167/2421-4248/jpmh2022.63.2S3.2766

DOI: 10.15167/2421-4248/jpmh2022.63.2S3.2766

Mise en garde : Ce compte rendu en français a été généré par une intelligence artificielle à partir de l’article original.

L’oxyde nitrique (en anglais nitric oxide, NO), également connu sous le nom de monoxyde d’azote, est une molécule de signalisation cellulaire essentielle dans le corps humain. Sa découverte et la compréhension de ses fonctions ont révolutionné plusieurs domaines de la biologie et de la médecine. Le NO joue un rôle crucial dans la régulation de la pression artérielle, la neurotransmission, la réponse immunitaire et la fonction plaquettaire. Il agit principalement comme un vasodilatateur, c’est-à-dire qu’il provoque un relâchement des muscles lisses des vaisseaux sanguins, augmentant ainsi leur diamètre et le flux sanguin.

La synthèse du NO dans l’organisme s’effectue principalement par deux voies distinctes : la voie dépendante de l’oxyde nitrique synthase (NOS) et la voie indépendante de la NOS. La voie dépendante de la NOS est la plus étudiée et implique l’action d’une famille d’enzymes appelées oxydes nitriques synthases (NOS). Ces enzymes catalysent l’oxydation de l’acide aminé L-arginine en L-citrulline, produisant simultanément du NO. Il existe trois isoformes principales de NOS : la NOS neuronale (nNOS ou NOS1), la NOS inductible (iNOS ou NOS2) et la NOS endothéliale (eNOS ou NOS3). La nNOS et l’eNOS sont exprimées de manière constitutive dans les neurones et les cellules endothéliales respectivement, et leur activité est régulée par le calcium et la calmoduline. L’iNOS, quant à elle, est induite dans divers types cellulaires, notamment les macrophages, en réponse à des stimuli inflammatoires tels que les cytokines et les lipopolysaccharides bactériens.

La voie indépendante de la NOS, moins bien comprise, implique la réduction séquentielle du nitrate (NO3-) en nitrite (NO2-) puis en NO. Cette voie est particulièrement active dans des conditions d’hypoxie (faible concentration en oxygène) ou d’acidose, lorsque l’activité de la NOS est compromise. Le nitrate et le nitrite peuvent provenir de l’alimentation, notamment des légumes à feuilles vertes et de la betterave, ou être produits de manière endogène par l’oxydation du NO.

En raison de son rôle crucial dans la vasodilatation et la régulation du flux sanguin, le NO est devenu une cible thérapeutique majeure dans diverses pathologies, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète, les dysfonctionnements érectiles et les troubles respiratoires. De nombreuses stratégies ont été développées pour augmenter la biodisponibilité du NO, notamment l’administration de donneurs de NO exogènes, l’inhibition de la dégradation du NO et la stimulation de la synthèse endogène du NO.

Parmi les approches visant à stimuler la synthèse du NO, la supplémentation en précurseurs du NO, tels que la L-arginine et la L-citrulline, a suscité un intérêt considérable. La L-arginine est l’acide aminé directement impliqué dans la synthèse du NO par la NOS, tandis que la L-citrulline est un précurseur de la L-arginine qui peut être converti en L-arginine par l’organisme. La supplémentation en ces acides aminés vise à augmenter la disponibilité du substrat pour la NOS et ainsi stimuler la production de NO. L’hypothèse étant que les effets bénéfiques peuvent se manifester sur divers aspects de la santé, notamment la fonction cardiovasculaire, les performances sportives, la cicatrisation des plaies et la fonction immunitaire.

Cependant, l’efficacité de la supplémentation en L-arginine et en L-citrulline pour augmenter la production de NO et améliorer les résultats cliniques reste un sujet de débat. De nombreuses études ont rapporté des résultats contradictoires, et l’hétérogénéité des protocoles de supplémentation, des populations étudiées et des critères d’évaluation rend difficile la synthèse des données existantes. De plus, la biodisponibilité de la L-arginine est limitée par son métabolisme intestinal et hépatique important, ce qui a conduit à explorer l’utilisation de la L-citrulline comme alternative plus efficace.

Dans ce contexte, l’article de Kiani et al. (2022) se propose de faire une revue narrative des données disponibles sur l’efficacité des compléments alimentaires pour l’amélioration de la synthèse de l’oxyde nitrique. L’étude met l’accent sur les compléments à base de L-arginine et de L-citrulline, mais aborde également d’autres approches nutritionnelles, telles que la supplémentation en nitrate et en glycine propionyl-L-carnitine (GPLC). L’objectif principal est d’évaluer les effets de ces compléments sur la production de NO, la fonction endothéliale, les performances sportives et d’autres paramètres de santé. Cette revue est pertinente car elle permet de faire le point sur un sujet complexe et controversé, et d’identifier les lacunes dans les connaissances actuelles qui nécessitent des recherches supplémentaires.

Résumé de l’article

L’article de Kiani et al. (2022) est une revue narrative de la littérature scientifique portant sur l’utilisation de compléments alimentaires pour améliorer la synthèse de l’oxyde nitrique (NO). Les auteurs se concentrent principalement sur les compléments à base de L-arginine et de L-citrulline, mais abordent également d’autres approches, telles que la supplémentation en nitrate et en glycine propionyl-L-carnitine (GPLC).

La revue commence par une introduction sur le rôle du NO dans l’organisme, ses voies de synthèse (dépendante et indépendante de la NOS) et l’intérêt de la supplémentation en précurseurs du NO pour améliorer la santé. Les auteurs rappellent que le NO est un vasodilatateur puissant, impliqué dans la régulation de la pression artérielle, la neurotransmission, la réponse immunitaire et la fonction plaquettaire. Ils soulignent que la supplémentation en L-arginine et en L-citrulline vise à augmenter la disponibilité du substrat pour la NOS et ainsi stimuler la production de NO.

La section suivante décrit les données disponibles sur l’efficacité de la supplémentation en L-arginine. Les auteurs rapportent que plusieurs études ont montré une amélioration des performances sportives, de la fonction endothéliale et de la cicatrisation des plaies après la prise de L-arginine. Cependant, ils soulignent également que les résultats sont variables et dépendent de la population étudiée, de la dose de L-arginine utilisée et de la durée de la supplémentation. Ils notent que la biodisponibilité de la L-arginine est limitée par son métabolisme intestinal et hépatique important.

Les auteurs se penchent ensuite sur la supplémentation en L-citrulline, un précurseur de la L-arginine. Ils expliquent que la L-citrulline est convertie en L-arginine dans l’organisme, principalement dans les reins, et qu’elle présente l’avantage d’échapper au métabolisme intestinal et hépatique. Ils rapportent que plusieurs études ont montré que la supplémentation en L-citrulline augmente les concentrations plasmatiques de L-arginine de manière plus efficace que la supplémentation en L-arginine elle-même. De plus, certaines études suggèrent que la L-citrulline, en particulier lorsqu’elle est associée au malate, pourrait améliorer les performances sportives et réduire la fatigue musculaire.

La revue aborde également l’utilisation de la supplémentation en nitrate, une source exogène de NO qui peut être convertie en nitrite puis en NO par une voie indépendante de la NOS. Les auteurs rapportent que plusieurs études, notamment celles utilisant du jus de betterave riche en nitrate, ont montré une augmentation des concentrations plasmatiques de nitrite et une amélioration de la fonction endothéliale et des performances sportives. Ils soulignent que cette voie est particulièrement active dans des conditions d’hypoxie ou d’acidose, lorsque l’activité de la NOS est compromise.

Enfin, les auteurs discutent de l’utilisation de la glycine propionyl-L-carnitine (GPLC), un dérivé de la carnitine qui pourrait stimuler la production de NO par l’activation de l’eNOS et par ses propriétés antioxydantes. Ils rapportent que certaines études ont montré une augmentation des concentrations plasmatiques de nitrate/nitrite et une amélioration des performances sportives après la prise de GPLC. Cependant, ils soulignent que les données sont encore limitées et que des recherches supplémentaires sont nécessaires.

Dans leur conclusion, les auteurs soulignent que la supplémentation en précurseurs du NO, tels que la L-arginine, la L-citrulline et le nitrate, pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé, notamment en améliorant la fonction cardiovasculaire, les performances sportives et la cicatrisation des plaies. Cependant, ils insistent sur le fait que les données sont encore hétérogènes et que l’efficacité de la supplémentation dépend de nombreux facteurs, tels que la population étudiée, la dose et la durée de la supplémentation, et la voie d’administration. Ils appellent à la réalisation d’études supplémentaires, notamment des essais cliniques randomisés de grande envergure, pour mieux évaluer l’efficacité et la sécurité de ces compléments alimentaires.

Points clés

L’article de Kiani et al. (2022) met en lumière plusieurs implications importantes pour la santé humaine en lien avec la supplémentation en précurseurs de l’oxyde nitrique (NO). Ces implications concernent principalement la santé cardiovasculaire, les performances sportives, la cicatrisation des plaies et la fonction immunitaire.

Bénéfices potentiels :

1. Amélioration de la santé cardiovasculaire :

Le NO joue un rôle crucial dans la régulation de la pression artérielle et de la fonction endothéliale. En tant que vasodilatateur puissant, le NO favorise le relâchement des muscles lisses des vaisseaux sanguins, augmentant ainsi leur diamètre et le flux sanguin. Une dysfonction endothéliale, caractérisée par une diminution de la biodisponibilité du NO, est un facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires, telles que l’hypertension, l’athérosclérose et l’insuffisance cardiaque.

Plusieurs études présentées dans la revue suggèrent que la supplémentation en précurseurs du NO, en particulier la L-arginine, la L-citrulline et le nitrate, pourrait améliorer la fonction endothéliale et réduire la pression artérielle chez certains individus. Par exemple, des études ont montré qu’une supplémentation en L-arginine de 6 g/jour pendant 3 jours avec des vitamines et d’autres acides aminés entraînait une réduction de la consommation d’oxygène lors d’exercices de faible à modérée intensité et une prolongation du temps d’épuisement. Une autre étude a montré qu’une supplémentation en L-arginine à forte dose (14,2 g/jour) administrée à des femmes pendant près de 6 mois entraînait une augmentation significative de la puissance maximale relative. La supplémentation en jus de betterave, riche en nitrate, a également été associée à une augmentation significative des taux de nitrite plasmatique, un marqueur de la production de NO, et à une amélioration de la fonction endothéliale.

Ces résultats suggèrent que la supplémentation en précurseurs du NO pourrait avoir un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires, en particulier chez les individus présentant une dysfonction endothéliale ou une hypertension légère à modérée. Cependant, il est important de noter que les effets observés varient selon les études et les populations étudiées.

2. Amélioration des performances sportives :

Le NO est impliqué dans la régulation du flux sanguin musculaire, de la contractilité musculaire et de la respiration mitochondriale, autant de facteurs qui influencent les performances sportives. Une augmentation de la production de NO pourrait théoriquement améliorer l’apport d’oxygène et de nutriments aux muscles, retarder l’apparition de la fatigue et améliorer la récupération après l’exercice.

Plusieurs études présentées dans la revue suggèrent que la supplémentation en précurseurs du NO, en particulier la L-arginine, la L-citrulline et le nitrate, pourrait améliorer les performances sportives chez certains individus, en particulier les athlètes non entraînés ou modérément entraînés. Par exemple, des études ont montré qu’une supplémentation en L-arginine de 6 g/jour pendant 56 jours avec de l’α-cétoglutarate augmentait significativement la valeur du test de développé couché à une répétition maximale et la puissance maximale lors d’un test anaérobie de 30 secondes de Wingate. La supplémentation en L-citrulline, en particulier lorsqu’elle est associée au malate, a également été associée à une amélioration de la capacité de travail et à une réduction de la fatigue musculaire lors d’exercices de résistance.

Ces résultats suggèrent que la supplémentation en précurseurs du NO pourrait être une stratégie ergogénique intéressante pour certains sportifs. Cependant, il est important de noter que les effets observés varient selon les études, les types d’exercices et les populations étudiées. De plus, les athlètes de haut niveau semblent moins susceptibles de bénéficier de la supplémentation en NO.

3. Amélioration de la cicatrisation des plaies :

Le NO joue un rôle important dans la cicatrisation des plaies, en stimulant la prolifération cellulaire, la synthèse du collagène et l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins). Une production insuffisante de NO peut retarder la cicatrisation et augmenter le risque d’infections.

Certaines études présentées dans la revue suggèrent que la supplémentation en L-arginine pourrait améliorer la cicatrisation des plaies, en particulier chez les personnes âgées ou les patients souffrant de maladies chroniques, telles que le diabète. Par exemple, une étude a rapporté une meilleure cicatrisation des ulcères du pied diabétique après une supplémentation en L-arginine.

Ces résultats suggèrent que la supplémentation en L-arginine pourrait être une approche thérapeutique intéressante pour améliorer la cicatrisation des plaies chez certains patients. Cependant, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces effets et déterminer les doses et les durées de supplémentation optimales.

4. Modulation de la fonction immunitaire :

Le NO est un médiateur important de la réponse immunitaire, en particulier dans les macrophages, où il est produit en grande quantité par l’iNOS en réponse à des stimuli inflammatoires. Le NO a des propriétés antimicrobiennes et antitumorales, et il est impliqué dans la régulation de l’inflammation.

Certaines études suggèrent que la supplémentation en L-arginine pourrait moduler la fonction immunitaire, en particulier chez les personnes immunodéprimées ou souffrant d’infections. Par exemple, une étude a montré qu’une supplémentation en L-arginine améliorait la réponse immunitaire chez des patients atteints de cancer. De plus, une supplémentation en L-arginine a été associée à une meilleure récupération après une blessure majeure ou un traumatisme.

Ces résultats suggèrent que la supplémentation en L-arginine pourrait avoir des effets bénéfiques sur la fonction immunitaire chez certains individus. Cependant, les mécanismes d’action et les implications cliniques restent à élucider.

Risques potentiels et limites de l’étude :

1. Effets secondaires gastro-intestinaux :

La supplémentation en L-arginine et en L-citrulline peut entraîner des effets secondaires gastro-intestinaux, tels que des nausées, des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales, en particulier à des doses élevées (supérieures à 9 g/jour). Ces effets sont probablement dus à une stimulation excessive de la motilité intestinale et à une altération de l’absorption de l’eau et des électrolytes.

2. Interactions médicamenteuses :

La supplémentation en précurseurs du NO peut interagir avec certains médicaments, en particulier ceux utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque et les troubles de l’érection. Par exemple, la prise concomitante de L-arginine et d’inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5), tels que le sildénafil (Viagra), peut entraîner une hypotension excessive. Les personnes prenant des médicaments doivent consulter leur médecin avant de prendre des compléments alimentaires à base de précurseurs du NO.

3. Aggravation de certaines conditions médicales :

La supplémentation en NO est contre-indiquée chez les personnes souffrant de certaines conditions médicales, telles que la cirrhose, l’insuffisance rénale, l’hypotension artérielle et l’herpès. Chez les personnes atteintes de cirrhose, la supplémentation en L-arginine peut aggraver l’encéphalopathie hépatique. Chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale, elle peut entraîner une hyperkaliémie (taux élevé de potassium dans le sang). Chez les personnes souffrant d’hypotension artérielle, elle peut aggraver les symptômes. Enfin, chez les personnes atteintes d’herpès, la L-arginine peut stimuler la réplication virale et aggraver les poussées.

4. Hétérogénéité des résultats et limitations méthodologiques :

Les résultats des études sur la supplémentation en précurseurs du NO sont souvent hétérogènes, ce qui rend difficile de tirer des conclusions définitives sur leur efficacité. Cette hétérogénéité peut s’expliquer par plusieurs facteurs, tels que les différences entre les populations étudiées (âge, sexe, état de santé, niveau d’entraînement), les doses et les durées de supplémentation utilisées, les types d’exercices pratiqués (pour les études sur les performances sportives), et les méthodes utilisées pour évaluer la production de NO et les paramètres cliniques.

De plus, de nombreuses études présentent des limitations méthodologiques, telles que la petite taille des échantillons, l’absence de groupe contrôle, le manque de standardisation des protocoles de supplémentation et d’exercice, et l’utilisation de méthodes indirectes pour évaluer la production de NO. Ces limitations réduisent la fiabilité des résultats et la possibilité de généraliser les conclusions.

Mises en garde :

Compte tenu des bénéfices potentiels mais aussi des risques et des limites évoqués, plusieurs mises en garde doivent être formulées concernant la supplémentation en précurseurs du NO :

1. Nécessité d’un avis médical :

Avant de commencer une supplémentation en précurseurs du NO, il est impératif de consulter un médecin, en particulier pour les personnes souffrant de maladies chroniques, prenant des médicaments ou présentant des facteurs de risque cardiovasculaire. Le médecin pourra évaluer les bénéfices et les risques potentiels de la supplémentation en fonction de l’état de santé individuel et des antécédents médicaux.

2. Respect des doses recommandées :

Il est important de respecter les doses de supplémentation recommandées et de ne pas dépasser les doses maximales tolérées. Des doses élevées de L-arginine ou de L-citrulline peuvent entraîner des effets secondaires gastro-intestinaux et d’autres complications. La supplémentation en NO ne devrait pas être prise à long terme sans supervision médicale.

3. Privilégier les sources naturelles de nitrate :

Pour augmenter l’apport en nitrate, il est préférable de privilégier les sources naturelles, telles que les légumes à feuilles vertes (épinards, roquette, laitue) et la betterave. Ces aliments apportent non seulement du nitrate, mais aussi d’autres nutriments bénéfiques pour la santé, tels que des vitamines, des minéraux et des fibres.

4. Prudence chez les sportifs :

Les sportifs qui envisagent une supplémentation en précurseurs du NO doivent le faire sous la supervision d’un professionnel de la nutrition sportive ou d’un médecin du sport. Il est important de choisir des produits de qualité, dont la composition et la pureté ont été vérifiées, et de respecter les doses recommandées. Il convient également de rappeler que la supplémentation ne remplace pas une alimentation équilibrée et un entraînement adapté.

5. Nécessité de recherches supplémentaires :

Malgré les résultats prometteurs de certaines études, il est important de souligner que les données sur l’efficacité et la sécurité de la supplémentation en précurseurs du NO restent incomplètes. Des recherches supplémentaires, notamment des essais cliniques randomisés de grande envergure et de longue durée, sont nécessaires pour mieux évaluer les bénéfices et les risques potentiels de cette approche, en particulier chez les personnes souffrant de maladies chroniques.

Conseils pratiques

Sur la base des informations présentées dans l’article de Kiani et al. (2022) et des connaissances scientifiques actuelles, voici quelques conseils pratiques que les lecteurs pourraient envisager :

  • Consulter un professionnel de santé : Avant d’envisager une supplémentation en L-arginine, L-citrulline ou tout autre précurseur du NO, il est primordial de consulter un médecin ou un nutritionniste, surtout en cas de conditions médicales préexistantes ou de prise de médicaments. Un professionnel de santé pourra évaluer les potentiels bénéfices et risques en fonction de votre situation individuelle.
  • Privilégier une alimentation riche en nitrate : Pour augmenter naturellement la production de NO, il est recommandé d’augmenter la consommation d’aliments riches en nitrate, tels que :
    • Légumes à feuilles vertes : épinards, roquette, laitue, blettes, etc.
    • Betterave : crue ou cuite, en jus ou en salade.
    • Céleri
    • Radis
  • Si une supplémentation est envisagée, commencer par de faibles doses : Si, après consultation médicale, une supplémentation en L-arginine ou L-citrulline est envisagée, il est conseillé de commencer par de faibles doses et d’augmenter progressivement si nécessaire, tout en surveillant l’apparition d’éventuels effets secondaires, notamment gastro-intestinaux.
  • Être attentif aux potentiels effets secondaires : En cas de supplémentation, il faut être attentif à l’apparition d’effets secondaires tels que nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, maux de tête ou palpitations. Si de tels symptômes apparaissent, il faut arrêter la supplémentation et consulter un médecin.
  • Choisir des compléments de qualité : Si vous optez pour une supplémentation, privilégiez des produits de qualité, issus de laboratoires reconnus et respectant les normes de fabrication en vigueur. Vérifiez la composition et la pureté des produits.
  • Ne pas s’attendre à des effets miracles : Il est important de garder à l’esprit que les effets de la supplémentation en précurseurs du NO peuvent varier d’une personne à l’autre et qu’ils ne sont généralement pas spectaculaires. La supplémentation ne remplace pas une alimentation équilibrée et un mode de vie sain.
  • Pour les sportifs, privilégier une approche nutritionnelle globale : Plutôt que de se focaliser uniquement sur la supplémentation en NO, les sportifs devraient adopter une approche nutritionnelle globale visant à optimiser leurs apports en macro et micronutriments, ainsi qu’en antioxydants. Un suivi par un nutritionniste du sport peut être bénéfique.
  • Privilégier la L-citrulline plutôt que la L-arginine : Si une supplémentation est envisagée, la L-citrulline semble être un meilleur choix que la L-arginine en raison de sa meilleure biodisponibilité et de son moindre impact sur le système gastro-intestinal.
  • Considérer la supplémentation en nitrate, notamment via le jus de betterave : La supplémentation en nitrate, en particulier par le biais de la consommation de jus de betterave, semble être une approche prometteuse pour augmenter la production de NO. Cependant, il faut veiller à ne pas dépasser les doses recommandées et à surveiller les potentiels effets secondaires.
  • Ne pas négliger l’importance de l’exercice physique : L’exercice physique régulier est un puissant stimulateur de la production de NO via l’activation de l’eNOS. La combinaison d’une alimentation riche en nitrate et d’une activité physique régulière est probablement la meilleure stratégie pour optimiser la production de NO de manière naturelle.
  • Consommer des aliments riches en antioxydants : La consommation d’aliments riches en antioxydants, tels que les fruits et légumes colorés, peut contribuer à protéger le NO de la dégradation par les radicaux libres, augmentant ainsi sa biodisponibilité.

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